Deux aspects sont à prendre en compte ici : la délimitation des contours et l’utilisation en tant que tondeuse à barbe.
Pour les contours, le OneBlade se montre assez pratique en tant que tondeuse de précision. On apprécie la possibilité d’utiliser la lame sur sa tranche pour dessiner précisément les limites de la barbe, que ce soit au niveau du cou ou des joues.
Après, vous nous connaissez, pour nous, rien de tel qu’un rasoir de barbier pour délimiter les contours de sa barbe puisque la démarcation sera plus nette avec une shavette qu’avec un OneBlade. Mais là, on chipote un peu.
En revanche, la lame du OneBlade peut sembler un peu large pour les travaux minutieux, notamment au niveau de la mouche et vous risquez peut-être d’enlever plus de poils que ce que vous ne souhaitiez au départ.
Concernant la fonctionnalité tondeuse à barbe, on émet un peu plus de réserves. Si vous avez une barbe courte (moins de 3mm), ça va très bien marcher. En revanche, sur une barbe plus fournie, les lames OneBlade ont un peu plus de mal à couper tout en se frayant un chemin et on se retrouve avec un résultat pas très homogène. Et ce notamment si vous avez un poil plutôt dru. Ça demande donc de s’y reprendre à plusieurs reprises pour aboutir à quelque chose de propre.
Au fait, OneBlade ou OneBlade Pro ?
Au niveau de l’utilisation, il n’y a pas grand-chose qui change entre les deux modèles, si ce n’est les hauteurs de coupe supplémentaires offertes par les versions Pro. Si vous ne souhaitez pas vous aventurer au-delà des 5 mm de barbe, inutile d’investir dans une version Pro, à moins que vous ne souhaitiez profiter d’un temps de charge rapide et d’une plus grande autonomie.
En revanche, le modèles Pro, plus orientés vers les utilisateurs souhaitant entretenir leur barbe, offrent donc davantage de réglages que le petit frère qui reste lui cantonné à des longueurs de sabots assez courtes, ce qui est « bien mais pas top ».